Punk Rock History (1ère Partie)
Bon first of all, je tiens à m'excuser de ces presque trois semaines d'absence de post. Entre vacances, partiels et manque de motivation, les semaines défilent.
Mais me voila de retour, pour écrire (enfin) le Music History sur le Punk. Celui-ci étant un sujet assez vaste à traiter, même en restant concis, ce ne sera ici que la première partie, sur les débuts du punk et son apparition dans les années 70.
Demandez aujourd'hui à quelqu'un ce que lui évoque le punk, il vous répondra anarchie, sauvagerie, Sex Pistols, crête et piercing... Mais comment est né ce mouvement underground qui reste méconnu du grand public?
Il faut tout d'abord savoir que le terme "punk" tel qu'il est utilisé à ses débuts dans le monde de la musique, n'est pas exactement le même qui est utilisé maintenant.
Ce terme vient de l'argot londonien et signifie "petit délinquant", "minable" ou encore "sans valeur".
Le punk se définit tout d'abord comme l'ennemi numéro 1 du hippie et de l'hymne flower power.
C'est dans le Garage Rock américain des fin 60's que l'on trouve l'origine du punk. Les Standells, Thirteenth Floor Elevators, Remains... cette vague underground inspirée du rock'n'roll anglais (The Kinks, The Animals, The Rolling Stones, The Beatles...) qui en rend une copie encore plus sauvage. Mais cette vague se brisera bien vite pour cause de période difficile dûe à la guerre du Vietnam.
Le Velvet Underground, de Lou Reed, profite de la renommée d'Andy Warhol qui les a pris sous son aile sur le conseil de son associé Paul Morrissey, et se fait un nom dans la scène underground avec des chansons qui ont pour thèmes les drogues dures ou encore le sadomasochisme.
Au début des années 70, de nouveaux groupes font leur apparition sur la scène américaine: à Detroit (avec des groupes comme MC5 ou encore les Stooges), à San Francisco avec les Flamin' Lips mais surtout à New York, où la scène rock bat son plein dans les bars du Max's et du CBGB.
Dans ces deux bars ont défilé les plus fameux groupes new-yorkais: les Ramones, Blondie (et sa chanteuse Debbie Harry dont tout le monde est amoureux à l'époque), Talking Heads, The Senders, Telivision, les New York Dolls...
Mais me voila de retour, pour écrire (enfin) le Music History sur le Punk. Celui-ci étant un sujet assez vaste à traiter, même en restant concis, ce ne sera ici que la première partie, sur les débuts du punk et son apparition dans les années 70.
Demandez aujourd'hui à quelqu'un ce que lui évoque le punk, il vous répondra anarchie, sauvagerie, Sex Pistols, crête et piercing... Mais comment est né ce mouvement underground qui reste méconnu du grand public?
Il faut tout d'abord savoir que le terme "punk" tel qu'il est utilisé à ses débuts dans le monde de la musique, n'est pas exactement le même qui est utilisé maintenant.
Ce terme vient de l'argot londonien et signifie "petit délinquant", "minable" ou encore "sans valeur".
Le punk se définit tout d'abord comme l'ennemi numéro 1 du hippie et de l'hymne flower power.
C'est dans le Garage Rock américain des fin 60's que l'on trouve l'origine du punk. Les Standells, Thirteenth Floor Elevators, Remains... cette vague underground inspirée du rock'n'roll anglais (The Kinks, The Animals, The Rolling Stones, The Beatles...) qui en rend une copie encore plus sauvage. Mais cette vague se brisera bien vite pour cause de période difficile dûe à la guerre du Vietnam.
Le Velvet Underground, de Lou Reed, profite de la renommée d'Andy Warhol qui les a pris sous son aile sur le conseil de son associé Paul Morrissey, et se fait un nom dans la scène underground avec des chansons qui ont pour thèmes les drogues dures ou encore le sadomasochisme.
Au début des années 70, de nouveaux groupes font leur apparition sur la scène américaine: à Detroit (avec des groupes comme MC5 ou encore les Stooges), à San Francisco avec les Flamin' Lips mais surtout à New York, où la scène rock bat son plein dans les bars du Max's et du CBGB.
Dans ces deux bars ont défilé les plus fameux groupes new-yorkais: les Ramones, Blondie (et sa chanteuse Debbie Harry dont tout le monde est amoureux à l'époque), Talking Heads, The Senders, Telivision, les New York Dolls...
MC5 C'est à partir de cette époque que l'on commencera à parler de punk. Ce mot aurait été utilisé pour la première fois par le célèbre critique rock Lester Bangs pour définir les Motor City 5 (MC5). Ce style musical est désormais appelé "proto-punk", afin d'éviter la confusion.
Cette new wave se démarque par un désir de faire simple, d'aller à l'essentiel et d'ainsi s'opposer au côté prétentieux et grandiloquent de leurs ainés: les solo interminables présents juste pour montrer ses qualités techniques. Les mélodies sont donc simplifiées, le son plus brut et les textes plus crus.
Dans les groupes qui ont le plus marqué et qui sont les
vrais précurseurs du punk on retrouve les New York Dolls de Johnny Thunders et Jerry Nolan, qui jouant sur la provoc' et sur leur charisme, montaient sur scène en talons aiguilles et les cheuveux frippés, à une époque où le travestissement était très mal vu.
Il y a aussi les Stooges, une bande de défoncés dirigée par Iggy Pop, des kids de Detroit qui mettent le bordel sur leur passage. L'image d'Iggy rampant a poil sur les tessons d'une bouteille en 1974 reste bien évidemment dans tous les esprits.
Et last but not least, les MC5 déjà cités plus haut. Eux aussi ne connaissent aucune limite. Ils se distinguent par une rage anti-système poussée à l'extrême, une attitude anti policiers et militaires et de célèbres bastons à coup de guitare en plein concert. Un joli cocktail qui lancera réellement le mouvement punk.
Mais la dope, extrêmement présente dans le milieu, en ravage les membres qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils font et qui pensent pouvoir arrêter quand bon leur semble.
Cette new wave se démarque par un désir de faire simple, d'aller à l'essentiel et d'ainsi s'opposer au côté prétentieux et grandiloquent de leurs ainés: les solo interminables présents juste pour montrer ses qualités techniques. Les mélodies sont donc simplifiées, le son plus brut et les textes plus crus.
Dans les groupes qui ont le plus marqué et qui sont les
vrais précurseurs du punk on retrouve les New York Dolls de Johnny Thunders et Jerry Nolan, qui jouant sur la provoc' et sur leur charisme, montaient sur scène en talons aiguilles et les cheuveux frippés, à une époque où le travestissement était très mal vu.Il y a aussi les Stooges, une bande de défoncés dirigée par Iggy Pop, des kids de Detroit qui mettent le bordel sur leur passage. L'image d'Iggy rampant a poil sur les tessons d'une bouteille en 1974 reste bien évidemment dans tous les esprits.
Et last but not least, les MC5 déjà cités plus haut. Eux aussi ne connaissent aucune limite. Ils se distinguent par une rage anti-système poussée à l'extrême, une attitude anti policiers et militaires et de célèbres bastons à coup de guitare en plein concert. Un joli cocktail qui lancera réellement le mouvement punk.
Mais la dope, extrêmement présente dans le milieu, en ravage les membres qui ne se rendent pas compte de ce qu'ils font et qui pensent pouvoir arrêter quand bon leur semble.
Puis vient l'année 1976, avec la sortie du premier album punk par les Ramones au USA ainsi que du premier 45 tours des Sex Pistols au Royaume Uni.
Le punk est officiellement lancé....
Le punk est officiellement lancé....