Punk Rock History (2ème Partie)

Publié le par Guilhem

Voici, plus de 5 mois après le premier épisode, la suite de l'histoire du Punk racontée avec mes humbles mots, avec comme sujet du jour l'avènement éphémère des Sex Pistols au rang de superstars et d'idoles d'une génération.

Pour cela, effectuons un petit voyage dans le temps de plus d'une trentaine d'année pour nous retrouver en 1971.

Malcom McLaren, jeune impresario débarque à Londres, où il ouvre sur Kings Road un magasin de vêtements rockabilly (Let it Be) puis un autre (SEX) dans lesquels il vend les habits créés par sa compagne, Vivienne Westwood.
Alors qu'il est en voyage à New York en 1974, il fait la rencontre des New York Dolls et se retrouve tout de suite attiré par leur look extravagant et décide de les relancer alors que ces derniers ont été laché par Mercury, leur boite de production, pour manque de ventes.


McLaren confectionne alors avec sa femme des tenues en cuir rouge pour le groupe et utilise le symbole soviétique de la faucille et du marteau sur scène afin de pimenter encore plus le côté provocateur.
Mais malgré tous ses efforts, la tournée qui suit en Floride se transforme en un véritable fiasco avec l'arrestation des dealeurs du groupe, qui sonne la fin des New York Dolls. Chaque membre part de son côté, sauf Jerry Nolan et Johnny Thunders qui s'en vont former les Heartbreakers... Mais ça c'est une autre histoire.

Après son échec cuisant de manager,
McLaren revient à Londres s'occuper du magasin SEX. Celui-ci est devenu le repère de jeunes délinquants qui trainent dans le quartier. C'est ainsi que Paul Cook et Steve Jones ont rencontré Glenn Matlock, un ex vendeur du magasin. Ils commencent à jouer de la musique sur du matériel volé mais il leur manque cruellement un chanteur.
C'est alors qu'ils demandent à McLaren de le trouver à leur place, qui organise un casting dans le magasin.
Participe à l'audition un dénommé John Lydon qui convainc Malcolm en chantant du Alice Cooper au dessus de la musique du juke-box. Lydon qui est ensuite rebaptisé Rotten pour sa magnifique hygiène dentaire.


On est en 1975, les Sex Pistols sont nés... et se font très vite un nom grâce à leurs provocations, leur arrogance et l'attitude de Johnny Rotten sur scène. Et cela ne fait que progresser après une interview sous alcool et un scandale lors d'une apparition télévisée en prime time.
Alors que la jeunesse anglaise s'embrase pour les londoniens, des tensions commencent à se faire sentir entre les membres du groupe. Notamment entre Rotten et Matlock, ce dernier se retrouvant viré (la légende voulant que c'est parce qu'il écoutait trop les Beatles) et laissant le groupe sans bassiste.



Un fan du groupe, John Simon Ritchie est alors engagé, alors qu'il ne sait absolument pas jouer de la basse!
Il
fait en effet partie du plan de Rotten qui cherche à limiter l'influence de McLaren sur les Sex Pistols.
John Simon Ritchie, plus connu sous le nom de Sid Vicious, nom donné par Rotten: Sid car c'était le nom de son hamster qui l'avait mordu, et Vicious pour son côté violent (capable de battre des journalistes à coups de chaine de vélo). Si Sid n'aime pas son surnom, il s'y accomode malgré tout.


L'image de dépravé et de junkie violent de Sid le propulse au rang d'icone du mouvement punk. Son sens et son plaisir de la provocation le placent en étendard d'une génération nourrie au No Future et qui n'a rien à perdre.
Toute cette émulation profite évidemment aux Sex Pistols, qui sont alors des stars dans tout le pays, adorés par les jeunes et aborés par les moins jeunes, ravageant tout sur leur passage.

Mais les scissions se font de plus en plus fortes, et le groupe est tiraillé entre Rotten et McLaren.
L'année 1978 marque la rupture rapide des Sex Pistols
lors d'une tournée aux Etats-Unis après le départ de Johnny Rotten qui reprend son vrai nom (Rotten étant la propriété de McLaren) et se lance dans le dub en Jamaïque.
Sid Vicious meurt quelques mois plus tard d'une overdose après avoir été accusé du meurtre de sa compagne Nancy Spungen dans des circonstances plus que tragiques.

Publié dans Music History

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G
Bon j'avoue j'ai craqué je me suis pas relu...Sinon pour la question de temps, j'ai l'impression d'avoir utilisé le passé que sur la fin nan? Mais ouais, mieux vaut mettre du présent partout.Et pour la suite c'est loin d'être impossible. Peut être dans 5 mois!
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bien ouej erwan
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E
Eh bien ! Ça faisait un moment qu'on l'attendait celui-là !Alors :racontée avec mes humbles motssujet du jour (sans "s")les habits créés par sa compagne (c'est quand même pas ses propres habits !)en cuir rouge (c'est le cuir qui est rouge)tous ses effortsde le trouver à leur placeau-dessusune apparition télévisée en prime time (tu peux enlever "de l'époque", je crois qu'on a tous compris que ce n'est pas aujourd'hui)laissant le groupejouer de la bassele placent (le sens et le plaisir)nourrie au No futureaux Etats-Unis après la mort (manque un espace)étant la propriété de McLarenNancy SpungenUn petit défaut : tu passes du présent au passé sans arrêt. Il vaudrait mieux choisir un temps de narration qui soit le même sur tout l'article.En tout cas, bien sympa cet article... Il y aura une suite ?
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